mardi 4 septembre 2012

Jacques Bourvil, le Vendieux



Quand on veut jeter un œil, le vendieux est toujours là. 
Quand on est en colère on peut lui acheter un œil noir,
quand on est triste, un oeil humide, marin, délavé,
et quand est amoureux, on peut soit opter
pour des yeux de crapaud mort d'amour,
soit oeil de velours.
Et de toutes façons, il est toujours agréable de disposer d'un oeil neuf. 
Même quand il s'agit d'une recette de gâteau,
c'est toujours meilleur avec des yeux frais.
Un bien beau métier.

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