mercredi 18 novembre 2015

Vernissage au Comptoir du dessin

















 Les Monstres de Paris 
Expo Monstre au Comptoir du dessin

Vernissage ce soir mercredi 18 à 18 heures, à Paris, au 37 rue de Liège, métro Liège (on fait simple, monstres de Paris à Paris, 18-18, Liège Liège, et 37 c'est la température anale, on peut pas se tromper)
Vous voulez faire chier un djihadiste ? Venez prendre du bon temps, rire, aimer, boire, vous remplir les yeux de dessins et d'humour, écouter de la musique lascive du tango du groupe De Querusa, danser !
Venez pécher avec nous, qu'on finisse dans un enfer bien fréquenté et où on s'amuse, et surtout qu'on évite ce paradis où on s'emmerde comme des rats tout pourris, où le dessin; l'alcool, la musique, la charcuterie et tout ce qui risque de faire plaisir est absent, avec comme seule compensation des gonzesses qui ne savent pas faire l'amour tellement elles sont vierges (on voit que c'est un paradis qui prend en compte les femmes et les mariages pour tous, y'a pas une bite qui traîne). Pour une fois que le devoir citoyen est de prendre du bon temps, on va pas se priver. 
Expo-vente d'originaux et de tirages limités
Viendez-tous, avec ou sans munitions, on vous attend
Faites comme les danseurs de tango : faites tourneeeeer ! 
émoticône smile
 
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mercredi 11 novembre 2015

Vernissage

Gouache tranquille

Retrouvez Aristide Terne, le poète anarchiant, et tous ses complices demain (ou aujourd'hui,voire hier si vous tombez sur ce post avec retard), lors du vernissage des Monstres de Paris, jeudi 12 novembre 2015, au Comptoir du dessin, 32 rue de Liège, Métros Liège / Place Clichy / Rome / St-Lazare. 
Si vous vous sentez trop nombreux, vous pouvez amener à boire ou à grignoter. Si vous vous sentez isolés, venez. Si vous vous sentez bien, fort, mal, pas mal, en forme, décati, venez aussi. Profitons de ces derniers jours de printemps pour succomber à notre instinct grégaire, nous rassembler, dire des conneries et rigoler

vendredi 6 novembre 2015

Cinémart visuel des gobelins

Une fois que la femme fut révélée au monde, les créateurs de tout poil en imaginèrent les mythes fondateurs. En quelques mois, la créature devint la muse, la Déesse,l'égérie, la femme fatale, la femme objet, l'éternel féminin, etc. 

jeudi 5 novembre 2015


La sainte trinité à l’origine du divin


Alors que j’errais blême dans les rues jonchées de cadavres de bouteilles que les passants ahuris avaient jetés là, le fourmillement abscons d’une foule sans âme attira malgré lui  mon regard.
Il semblait qu’outre la fabuleuse curiosité de l’avide populace, qui moi, l’impavide, indifférait, il y eut comme une lumière étrange, un attracteur plus qu’une attraction, par-delà l’arche exagérément décorée de l’exposition universelle. 
Il faut avouer que nos édiles s’étaient pliées en quatre pour épater le peuple, si friand de spectaculaire et de bêtise. Le pain et les jeux s’étaient mués en blanquette et spectacle, mais l’idée n’était pas neuve. 
Pour une fois, je décidai de suivre le troupeau et voir par quoi il était si fasciné. Ma petite taille m’aida tout d’abord quand il s’agit de me frayer un chemin, mais lorsque j’arrivais sur le devant de la scène, cet avantage devint un handicap. La seule chose que je pouvais regarder était les rideaux de velours rouge lourdement décoré d’or et de mauvais goût.  Le brouhaha et la pestilence des chairs et des chitines rances m’incitaient à rebrousser chemin lorsqu’une tache blanche et vibrante pénétra mon hémisphère visuel droit. Une créature inconnue, divine, apparut, nimbée de lumière irréelle. Le public se mua tout a coup en un animal gigantesque, à peine domestiqué, sombre et ronronnant, dont la multitude d’yeux fixait l’apparition. Quelque chose se brisa en moi, une fissure déchira le  noir de mon âme, comme un éclair envahissant tout, et laissa entrer la lumière qui m’inonda totalement.
L’audience était maintenant une mer sombre, sidérée, ondulant lentement, et je me retrouvais je ne sais comment sur le dos d’une de ses vagues. Je reçus la vision de plein fouet. Dans le cercle éblouissant du projecteur, elle, car ce ne pouvait être que féminin, bruissait à peine, et emplissait pourtant l’espace de douceur et de tendresse, comme un printemps tardif adoucit les peines de l’hiver et fait naitre l’espoir de l’éte. Des bribes du discours des trois fondateurs de la Merveille me parvenaient. Franz  Enstein expliquait les éléments contradictoires qui composaient leur œuvre, le tridactyle répétait 3 fois que la forme lui était apparue comme cela et qu’il n’avait fait qu’enlever du bloc tout le marbre excédentaire, et Otto von Alsett souriait comme un ravi. 
Je ne peux expliquer à quel point cet événement changea ma vie. On ne peut expliquer l’indicible, encore moins quand il est divin. Ma vie précédente d’artiste maudit, incompris, mon art, tout cela me paraissait dérisoire.
J’avais enfin rencontré plus grand, plus noble que moi.  Je pouffe en écrivant ceci en me rendant compte de l’arrogance que ma posture antérieure pouvait avoir. 
Par ce tableau sculpture, j’ai essayé par mes maigres moyens de rendre hommage à la sainte trinité qui a changé ma vie en délivrant au monde sa déesse, Ava, la Femme

Camille Kebabro, peintre sensationniste

mercredi 4 novembre 2015

Sigismon Afreu


Né vraiment très tôt dans son enfance, vers 1856, et en Autreriche qui pis est, le petit Sigismon Affreu frappa d'emblée les esprits car il était doté d’une architecture cérébrale tripo-nodale, ce qu’on pourrait vulgairement décrire comme des boyaux de la tête faisant des lacs, voire des entrelacs. La complexité de sa pensée et l’aspect de son cerveau (voir ci-dessus) avaient tôt fait à l’école de lui valoir le sobriquet peu amène de « tête de nœud », qui sonne encore plus douloureux en prussien oriental, sa langue natale. 
Une timidité maladive fit que ses congénères l’eurent vite dans le nez (ou quelque appareil olfactif y tenant lieu) car ils sentaient immédiatement en lui le renfermé. Mais cette tournure d’esprit lui permit d’observer et d’écouter ses contemporains comme nul autre. 
Souffrant régulièrement de maux de têtes, et parfois de mots d’auteur, le jeune Sigismon se lança à cervelle éperdue dans les sciences, espérant pouvoir un jour soulager les céphalées qui l’empoisonnaient depuis toujours. 
Âgé de 18 ans il partit de l’Autreriche pour Paris, où il suivit les cours du professeur Cochart, qui travaillait davantage sur le cerveau des autres qu’avec le sien. 
Le grand docteur théorisa immédiatement que les douleurs qu’endurait Sigismon étaient dues aux multiples congestions que les nœuds des ses viscères cérébrales provoquaient. 
Il eut alors la révélation de ce qu’étaient les troubles mentaux. A l’instar du bol alimentaire digéré par les intestins, une idée trop grosse, ou toxique, pouvait occasionner des occlusions mentales ou un empoisonnement du sang, ou les intestins eux-mêmes pouvaient présenter des strangulations bifocales (comme dans le cas du nœud iléosigmoïde) faisant perdre de vue le bonheur du patient, autrement dit, compromettre l’ataraxie dont il pourrait jouir une fois l’homéostasie atteinte. 
Tout comme dans le cas d’une colique, la résolution passant par une plus grande lumière des tuyaux finissait par une logorrhée verbale, une fois le bouchon évacué par le sphincter buccal. 
Il appela cette nouvelle science la psychianalyse (psy de psy, chian de chiant, et nalyse de nalyse), qui se résume à défaire les nœuds des boyaux de la tête.
Sa renommée fut faite le jour où il soigna un psilocybe aquatique de sa phobie de l'eau. Il relata ce succès dans la revue internationale "Psychié magazine" qu'il avait fondée lui-même et à laquelle même des individus n'appartenant pas à sa famille étaient abonnés. Le titre de l'article était : résolution du tourment aqueux ou névrose de l'habitat du psylocibe aquatique.
L’homme n’étant pas encore inventé, il ne put comme son suiveur Freud tout imputer au pénis, et ne fut donc jamais aussi célèbre que l’obsédé viennois.

les golems tridactyles déneigent les routes menant au Comptoir du dessin

Exposition au Comptoir du dessin, 32 rue de Liège, Métro Liège, entre le 12 novembre et le 5 décembre 2015.

Tél. : 01.40.08.08.41

Vous pouvez d'ores et déjà commander des tirages limités de vos images préférées

mardi 3 novembre 2015

les golems tridactyles couvrent un événement

Une exhibition aura lieu au Comptoir du dessin, 32 rue de Liège, Métro Liège, entre le 12 novembre 2015 et le 5 décembre de la même année


Vous pouvez d'ores et déjà commander des tirages limités de vos images préférées


vendredi 30 octobre 2015

































la généalogie particulière des terriens de cette époque

Une rétrospective aura lieu au Comptoir du dessin, 32 rue de Liège, Métro Liège, entre le 12 novembre 2015 et le 5 décembre de la même année